Si les Jeux de la Francophonie de Nice ont fait la part belle au sport et à la culture, il y a une discipline qui n’était pas représentée : le cheval. Et pourtant, la France excelle dans ce domaine qui opère une synthèse parfaite entre les 2 domaines. De ce côté-là, Nice est bien pourvu. À quelques encablures du chef-lieu des Alpes-Maritimes se trouve l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer, l’un des plus importants de France après les incontournables hippodromes de Vincennes et d’Auteuil.
Toute l’année, il organise des courses, qui sont ouvertes aux paris sur la plupart des sites comme PMU, Betclic ou Genybet. Si vous aimez le turf, mais que vous n’avez pas encore de compte chez l’un de ses opérateurs, n’hésitez pas à ouvrir un compte. Chacun d’entre eux offre un bonus de paris hippiques aux nouveaux joueurs pouvant aller jusqu’à 100 €. Pour en savoir plus, allez consulter ce comparatif des bonus turf : https://bonus-malin.info/comparatif-meilleurs-bonus-paris-hippiques/.
L’hippodrome de Cagnes-sur-Mer n’a ouvert qu’en 1952, mais l’engouement pour les courses sur la Côte d’Azur remonte bien au-delà. A l’instar de la langue française et Jeux de la Francophonie, le cheval est intimement attaché à l’image de marque projetée par la région. Partons à la découverte d’une partie méconnue de l’histoire de France.
Genèse de l’hippodrome de Nice-Côte d’Azur
SI le cheval fait partie du patrimoine national depuis des siècles, ce sont nos voisins d’outre-Manche qui ont fait connaître les courses hippiques dans la région. En 1850, un groupe d’Anglais crée une société de course dans le quartier de Croix-de-Marbre. Le 21 avril 1851, ils organisent une première réunion hippique à Sainte-Marguerite.
Après que le comté de Nice ait été rattaché à la France, le maire et le préfet décident de prendre le relais. Une société par actions est créée afin d’organiser des réunions de manière régulière. Parmi les contributeurs, on retrouve le baron de Rothschild, l’héritier du trône de Russie ou le prince de Parme. En 1869, la première réunion a lieu dans l’hippodrome du champ du Var, construit l’année précédente.
La popularité des courses va en grandissant jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale. Parallèlement à Nice, Cannes organise ses propres réunions hippiques dans la commune voisine de Mandelieu. Durant le conflit, les deux hippodromes seront réquisitionnés par les Allemands, l’un pour en faire un parking pour les chars et l’autre pour y entreposer des munitions.
Construction de l’hippodrome de Cagnes
Après la Libération, une idée émerge : regrouper les activités hippiques de Cannes et Nice en un seul et même hippodrome. Ce dernier devra se conformer aux standards les plus exigeants et fonctionner de jour comme de nuit. Le choix du site se porte sur la ville de Cagnes-sur-Mer, située à mi-chemin entre les deux villes.
Si le nom de la commune devant accueillir le nouvel hippodrome est voté en 1945, il faudra attendre 1951 pour que les travaux commencent. Malgré l’ampleur du projet, l’ouverture se fait en catimini, car les installations ne sont pas finies. Seule la première tranche des travaux est achevée. En septembre 1952 sont organisées 5 journées de course. Toutes ont lieu pendant la journée. Les deux années suivantes, l’on organise des nocturnes durant la saison estivale.
Le 23 décembre 1956 a lieu la première réunion d’envergure, manquant ainsi le véritable lancement de l’hippodrome. Pour pouvoir l’organiser, les communes de Nice et de Cannes ont dû faire un emprunt afin de construire une tribune. Entre cette année et l’inauguration officielle le 17 décembre 1960, de nombreux autres travaux sont réalisés : agrandissement de la tribune, rénovation du hall d’entrée ou la construction de nouvelles installations.
Un hippodrome au rayonnement mondial
C’est avec l’instauration de l’autostart en 1953 que l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer va acquérir une notoriété internationale. À cette époque aucun site n’en est encore équipé. Ce dispositif va alors propulser l’hippodrome parmi les plus modernes au monde. Pour rappel, l’autostart est un système de départ caractérisé par une voiture derrière laquelle les trotteurs s’élancent.
À partir de 1958 se déroule le Grand Criterium de Vitesse. C’est la première réunion hippique d’envergure internationales organisée sur la Côte d’Azur. Via cette course, les trotteurs français se révèlent aux yeux du monde. Auparavant, le site accueillait en grande majorité des épreuves nationales : Grand Prix du Casino Municipal d’Enghien-les-Bains, Grands Prix de la ville de Nice, ou le Grand Prix de Vincennes.
Depuis cette époque, la renommée de l’hippodrome ne s’est jamais démentie, grâce notamment à de lourds investissements destinés à moderniser la structure. L’hippodrome de Cagnes-sur-Mer accueille aujourd’hui plus de 80 réunions tout au long de l’année, dont certaines en nocturne en juillet et août.
Voici quelques chiffres marquants :
- 60 hectares
- 4 pistes : herbe (14 ha), sable (4 ha), trot (3 ha), entraînement (8 ha)
- Tribune de 6 000 personnes
- Restaurant panoramique de 350 couverts
- Parking de 2 000 places
- 900 boxes